La maison des feuilles

UN BIJOU! Un livre qui vous marquera à vie.

Un roman culte, vertigineux, qui brouille sans cesse la frontière entre le réel et la fiction. 

Ce roman labyrinthique se déroule sur plusieurs niveaux de narration. 
Au premier niveau, on suit la famille Navidson, dont la maison présente un mystère impossible : ses dimensions intérieures sont plus grandes que ses dimensions extérieures. Will Navidson, père de famille et cinéaste, filme l’étrangeté en format VHS, dans une vidéo devenue virale avec le temps. 

Au deuxième niveau, un certain Zampanò, obsédé par cette histoire, collectionne articles, interviews et essais de journalistes, scientifiques, psychologues et autres spécialistes qui ont tenté d’analyser cette fameuse vidéo. Il conserve le tout dans une mystérieuse mallette. 

Au troisième niveau, après la mort de Zampanò, Johnny Errand (ou Truant dans la version anglaise) découvre la mallette. Il devient à son tour obsédé, tentant de reconstituer le tout, à la fois pour en faire un livre et pour comprendre qui était réellement Zampanò. 

Au quatrième niveau, il y a vous, le lecteur. Vous lisez un livre décousu, fragmenté, où l’histoire principale se déploie à travers les notes de bas de page, les annexes et les chapitres désordonnés. Certains passages sont encryptés, barrés ou imprimés à l’envers. Le mot maison est toujours en bleu. 
Et c’est à travers ces détails typographiques que se dévoile l’histoire de Johnny Errand , enfouie dans les marges, presque dissimulée sous la surface. 


 

Résumé

La Maison des feuilles est d'abord le récit à la première personne de Johnny Errand, employé dans un atelier de tatouage de Los Angeles. Un soir, il reçoit un coup de fil de son ami Lude lui enjoignant de le rejoindre afin de visiter l'appartement d'un vieil aveugle nommé Zampanò, récemment décédé. Dans l'appartement, les deux hommes découvrent un manuscrit rédigé par Zampanò lui-même, l'étude académique d'un film documentaire intitulé le Navidson Record.

Les textes trouvés chez Zampanò traitent d'abord de la famille Navidson : Will, sa femme Karen et leurs deux enfants, alors qu'ils emménagent en Virginie.

En revenant d'un voyage à Seattle, la famille Navidson découvre un changement dans leur maison. Un espace de la taille d'un cabinet clos derrière une porte apparaît inexplicablement là où il n'y avait auparavant qu'un mur blanc. Une seconde porte apparaît alors non loin, qui mène à la chambre des enfants. Enquêtant sur ce phénomène, Will découvre que les mesures internes de la maison excèdent ses mesures externes. Il n'y a d'abord que quelques centimètres de différence, mais à mesure que le temps passe, l'intérieur de la maison se trouve visiblement en expansion.

Un troisième changement survient ensuite de lui-même : un couloir sombre et froid apparaît dans le mur de leur salon. Sa longueur suggère que le couloir devrait s'étendre dans leur jardin, mais tel n'est pas le cas. Will filme cet endroit étrange, faisant une boucle autour de la maison pour montrer cet espace qui devrait être mais n'existe pas. Le film s'appellera par la suite Le Couloir de cinq minutes et demie.

Quelque temps plus tard, on découvre que le couloir mène à un complexe labyrinthique, constitué d'une large pièce (« l'antichambre »), donnant sur un espace aux proportions gigantesques (le « grand hall »), dans lequel se trouve un énorme escalier en spirale qui semble descendre à l'infini. Chaque passage dévoile également une multitude de corridors et de pièces annexes. Les murs, sols et plafonds de ces nouvelles pièces ne comprennent aucun signe distinctif, se fondant en une surface gris cendre. L'unique son qui trouble le parfait silence de ces lieux est un grondement périodique à la source indéfinissable.

Navidson, photoreporter de profession, ressent le besoin d'explorer pour documenter les nouveaux espaces de la maison. Il se constitue alors une équipe de quelques hommes courageux, avec qui il effectue une mission d'exploration. Will édite finalement ce qu'il a filmé. Ces enregistrements sont réunis sous le nom de Navidson Record.

La narration de Zampanò est cependant remplie d'informations déroutantes. Il est mentionné, par exemple, que le Navidson Record a acquis une notoriété internationale. Pourtant, lorsque Errand mène sa propre enquête, il ne trouve aucune histoire de la maison, aucune preuve des événements vécus par la famille Navidson, et rien qui permette d'établir que le film ait jamais existé en dehors du texte de Zampanò.

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Ce qu’en disent les critiques  

 

1. Une expérience littéraire unique 

De nombreux lecteurs et critiques soulignent la structure inédite du roman et la manière immersive dont il est construit. 

« La Maison des feuilles est indéniablement un livre unique en son genre et une expérience littéraire inoubliable. » 
— Booknode.com 

 

2. Un défi… mais gratifiant 

La complexité du livre est à la fois un obstacle et une richesse. 

« La Maison des feuilles ne se lit pas comme un roman traditionnel… Il s'agit avant tout d'un livre à énigmes. » 
— Parlonsfiction.com 

 

3. Une satire cachée du monde académique 

Certains critiques y voient aussi une critique mordante du langage universitaire et de l’analyse littéraire poussée à l’extrême. 

« Danielewski tisse autour de son histoire brutale et réellement angoissante une délicieuse, et souvent très drôle, satire de la critique académique. » 
— Steven Poole, The Guardian 

 

4. Des avis partagés 

Si beaucoup saluent son originalité, d’autres trouvent sa densité trop écrasante. 

« Créer un monstre hermétique, auto-référentiel et adolescentement intertextuel est peut-être plus amusant à écrire qu’à lire. » 
— The New Yorker 

« Vous pensez avoir tout lu ? Ce livre-labyrinthe va vous faire changer d’avis. La Maison des feuilles est un roman unique au monde, dont la forme expérimentale accompagne à merveille une intrigue prenante. Vous allez adorer vous perdre – littéralement – dans l’histoire de cette maison, dont les habitants découvrent un jour qu’elle est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur… Une véritable expérience littéraire ! » 
— Camille, Cook & Book 

« Ce roman a été un choc pour moi. C'est un livre fouillis très travaillé (d'après la petite histoire, son auteur a mis 12 ans à le rédiger), très intelligent. Les différentes histoires sont passionnantes. Il y a du suspense, du fantastique, de la psychologie... Et (je vais me répéter mais c'est la grande force de ce livre, ce qui va faire qu'il marquera la littérature) la fusion entre le livre et l'histoire (le livre en lui-même fait partie intégrante de l'histoire) est sidérante. » 
— Lecteur, CritiquesLibres.com 

« Danielewski tisse autour de son histoire brutale et réellement angoissante une délicieuse, et souvent très drôle, satire de la critique académique. » 
— Steven Poole, The Guardian 

« House of Leaves est un chef-d'œuvre terrifiant. Le roman de Danielewski reste aussi intrigant qu'à sa première publication. » 
— Noah Delgado, The State Press 

« House of Leaves est une œuvre expansive de fiction expérimentale, enfermée entre les couvertures d'un livre. Contrairement à un roman traditionnel, il se déroule de manière non linéaire, avec plusieurs fils narratifs qui se déroulent simultanément et se replient sur eux-mêmes comme un labyrinthe. » 
— Sarah Willson, Room Escape Artist 

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