Nos libraires ont méticuleusement choisi les perles littéraires du mois!
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Ce mois-ci, impossible de traiter La Maison des feuilles comme un livre parmi d’autres.
Œuvre à part, fascinante et inclassable, elle méritait sa propre page.
Parce qu’il y a trop à dire, trop à explorer, et qu’aucun autre roman ne lui ressemble vraiment.
C’est notre coup de cœur absolu du mois.
Résumé
La Maison des feuilles est d'abord le récit à la première personne de Johnny Errand, employé dans un atelier de tatouage de Los Angeles. Un soir, il reçoit un coup de fil de son ami Lude lui enjoignant de le rejoindre afin de visiter l'appartement d'un vieil aveugle nommé Zampanò, récemment décédé. Dans l'appartement, les deux hommes découvrent un manuscrit rédigé par Zampanò lui-même, l'étude académique d'un film documentaire intitulé le Navidson Record.
Les textes trouvés chez Zampanò traitent d'abord de la famille Navidson : Will, sa femme Karen et leurs deux enfants, alors qu'ils emménagent en Virginie.
En revenant d'un voyage à Seattle, la famille Navidson découvre un changement dans leur maison. Un espace de la taille d'un cabinet clos derrière une porte apparaît inexplicablement là où il n'y avait auparavant qu'un mur blanc. Une seconde porte apparaît alors non loin, qui mène à la chambre des enfants. Enquêtant sur ce phénomène, Will découvre que les mesures internes de la maison excèdent ses mesures externes. Il n'y a d'abord que quelques centimètres de différence, mais à mesure que le temps passe, l'intérieur de la maison se trouve visiblement en expansion.
Un troisième changement survient ensuite de lui-même : un couloir sombre et froid apparaît dans le mur de leur salon. Sa longueur suggère que le couloir devrait s'étendre dans leur jardin, mais tel n'est pas le cas. Will filme cet endroit étrange, faisant une boucle autour de la maison pour montrer cet espace qui devrait être mais n'existe pas. Le film s'appellera par la suite Le Couloir de cinq minutes et demie.
Quelque temps plus tard, on découvre que le couloir mène à un complexe labyrinthique, constitué d'une large pièce (« l'antichambre »), donnant sur un espace aux proportions gigantesques (le « grand hall »), dans lequel se trouve un énorme escalier en spirale qui semble descendre à l'infini. Chaque passage dévoile également une multitude de corridors et de pièces annexes. Les murs, sols et plafonds de ces nouvelles pièces ne comprennent aucun signe distinctif, se fondant en une surface gris cendre. L'unique son qui trouble le parfait silence de ces lieux est un grondement périodique à la source indéfinissable.
Navidson, photoreporter de profession, ressent le besoin d'explorer pour documenter les nouveaux espaces de la maison. Il se constitue alors une équipe de quelques hommes courageux, avec qui il effectue une mission d'exploration. Will édite finalement ce qu'il a filmé. Ces enregistrements sont réunis sous le nom de Navidson Record.
La narration de Zampanò est cependant remplie d'informations déroutantes. Il est mentionné, par exemple, que le Navidson Record a acquis une notoriété internationale. Pourtant, lorsque Errand mène sa propre enquête, il ne trouve aucune histoire de la maison, aucune preuve des événements vécus par la famille Navidson, et rien qui permette d'établir que le film ait jamais existé en dehors du texte de Zampanò.
